Bilan lectures de janvier
L’année a commencé avec deux grands coups de cœur, deux romans étrangers qui ont beaucoup circulé sur la blogosphère, que j'ai adorés quoiqu'ils soient très différents :
- - La Couleur de sentiments de Kathryn Stockett, sur les relations très ambiv alentes entre les maîtres blancs et les employées de maison noires, dans l’Amérique ségrégationniste des années soixante.
- - Purge de Sofi Oksanen qui donne un éclairage intéressant sur l’histoire de l’Estonie, à travers l’histoire de deux sœurs, condamnées à aimer le même homme, pour leur plus grand malheur.
Puis un petit séjour londonien m’a permis de faire des provisions de livres en anglais (au passage, je remercie Fashion pour l'adresse qui s'est révélée épatante : fauteuils profonds et muffins moelleux) et de me délecter avec :
- - The Fall of Troy de Peter Ackroyd, qui revisite de façon très iconoclaste la découverte de la ville de Troie et reprend un thème qui lui est cher, celui de la mystification historique.
- - The Camomile lawn de Mary Wesley, histoire d'une famille anglaise dans la tourmente de la guerre et sous les bombes allemandes.
Côté classiques, je redécouvre l’œuvre de Mark Twain. Après Les aventures de Tom Sawyer (tout à fait conforme au feuilleton télévisé qui avait enchanté ma jeunesse), j’ai découvert avec un certain plaisir le premier tome de La vie sur le Mississipi où l’auteur raconte sa carrière de pilote de vapeur sur ce fleuve mythique américain. Un récit bourré d’humour.
Puis deux autres romans de la rentrée littéraire très agréables :
- - Le goût des pépins de pomme de Katherine Hagena, sur le thème de la mémoire et de l’oubli,
- - Parle-leur de batailles, de rois, et d’éléphants de Mathias Enard qui évoque une anecdote peu connue de la vie de Michel-Ange : son séjour à Constantinople en 1506 pour construire un pont sur le Bosphore.
Et côté polar, j’ai voulu commencé la série des aventures de John Rebus, avec L’étrangleur d’Edimbourg de Ian Rankin, que j'ai trouvé un peu décevant.
La grosse déception du mois est venue de Jamaïca de José Manuel Fajardo, qui tourne (péniblement) sur l’expulsion des juifs d’Espagne en 1492.
~~~~
(à suivre)