A bout de souffle
Il faut se rendre à l'évidence : ce blog et moi avons besoin de (longues) vacances. Je ne sais pas si c'est l'effet de l'usure, de la fatigue, de l'âge ou de l'énergie dépensée ailleurs, mais je n'arrive plus à aligner trois phrases pour vous parler de mes lectures.
J'ai pour tant lu de très chouettes auteurs récemment : Edward Abbey, William Tapply ou Mikaël Hirsch, entre autres, mais je n'ai rien à en dire...
Prague 2009 - (c) Papillon
Ce matin, sur France Inter, j'entendais Boris Bergman, parolier d'Alain Bashung, déclarer : "pour écrire, j'attends toujours le moment où l'inspiration est plus forte que la paresse." Chez moi, en ce moment, la paresse l'emporte haut la main. Alors j'ai décidé de mettre ce blog entre parenthèses pour une durée illimitée, en attendant que le désir revienne.
Entretemps, j'espère redevenir une lectrice ordinaire, retrouver le plaisir de flâner dans les librairies et les bibliothèques, sortir de ma PAL les merveilles qui y dorment, lire à mon rythme sans me mettre la pression, sans prendre de notes et barioler mes livres de post-it et sans penser à ce que je vais écrire.
Je ne vous dis pas adieu, mais au revoir parce que
"Dans la vie, c'est comme ça.
Tout finit par finir, même le pire"
(Louis Caron)
Berlin 2010 - (c) Papillon
See you.