Correspondances
« Comme de longs échos qui de loin en loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs, et les sons se répondent. »
Charles Baudelaire, Les fleurs du mal.
Etrangement, mes lectures actuelles m’offrent les mêmes échos…
A le fin de La traversée du désert, un roman où il est beaucoup question de marche à pieds, l’auteur évoque Athanase Kircher, personnage central de Là où les tigres sont chez eux, de Jean-Marie Blas de Roblès, gros roman que je viens de commencer (et que je ne suis pas prêt de terminer au train où vont les choses…)
Et dans L’homme qui marchait sur la lune de Howard McCord, il est encore beaucoup question de marche à pieds, et à la fin on croise l’intellectuel Ortega y Gasset, auteur de La déshumanisation de l’art, très intéressante réflexion sur l’art moderne (billet en cours de rédaction... )
Mes lectures tissent une toile qui m’emprisonne et semblent vouloir me délivrer un message… Lequel ?
Source : guide-maroc.net