Où l'on montre que ramer ne rime pas forcément avec galère...
Dans ma série "il n'y a pas que les livres dans la vie", il y a longtemps que je voulais vous parler d'une activité qui occupe presque tous mes samedi matin : l'aviron.
J'ai commencé il y environ un an, un peu par défi, à l'incitation d'un ami. Et je dois dire que mes débuts ne furent pas faciles. Parce que quand on est sur ce frêle esquif, on a l'avenir dans le dos (pour paraphraser Pierre Dax), ce qui signifie que l'avant est derrière, la droite à gauche (!!) et vice versa. Donc au début, j'ai eu beaucoup de mal à me diriger et je suis entrée en collision avec tout et n'importe quoi : une péniche (en stationnement), une pile de pont, un canoë, etc…

Puis les bonnes connexions neuronales ont du d'établir et maintenant je vais à peu près où je veux. Et ramer est devenu un vrai plaisir dont je ne pourrais plus me passer… J'adore le mouvement, qui consiste à tirer vigoureusement sur les bras en poussant sur les jambes, et revenir doucement à la position initiale en laissant le bateau glisser sur l'eau, avant de recommencer…
Donc cette année, nous avons décidé, L et moi, de nous lancer un nouveau défi : ramer en double…

C'est beau, non ?
Mais ce n'est pas facile ! Celui qui est assis à l'arrière (à l'avant, donc, vous me suivez ?) donne le rythme, l'autre donne la direction... Pour l'instant nous essayons de nous coordonner : fous rires garantis…
A suivre, donc.
Pour les parisiens que ça intéresse : c'est gratuit et c'est tous les samedi sur le Bassin de la Villette (19e). Tel : 01 42 40 29 90.